« Je n’ai plus envie de vivre » et pourquoi vous avez raison

J’entends et je vous très souvent cette phrase. Sachez déjà qu’à votre place, et avec votre vécu, n’importe qui à ce moment précis penserait EXACTEMENT la même chose. C’est d’ailleurs très positif de penser cela, maintenant. Et là je vois des yeux s’écarquiller : « Quoi ? Vous trouvez que la dépression c’est positif ?! » ou … Continuer la lecture de « « Je n’ai plus envie de vivre » et pourquoi vous avez raison »

J’entends et je vous très souvent cette phrase. Sachez déjà qu’à votre place, et avec votre vécu, n’importe qui à ce moment précis penserait EXACTEMENT la même chose.

C’est d’ailleurs très positif de penser cela, maintenant. Et là je vois des yeux s’écarquiller : « Quoi ? Vous trouvez que la dépression c’est positif ?! » ou encore « Vous poussez les gens à aller au bout de leurs pensées suicidaires ?! ».

Je pense surtout qu’arriver à cette conclusion, cette envie (ou non-envie) est mieux qu’être dans un état apathique à attendre que quelque chose arrive.

Vous n’avez plus envie de vire, soit. Mais c’est quoi « vivre », pour vous ?
Est-ce que cette non-envie de vivre signifie pour autant que vous avez envie de mourir bam ! là, tout de suite, alors que le chat n’a pas eu ses croquettes ?

Il y a un exercice que j’aime beaucoup qui consiste à fermer les yeux et « regarder » sa vie : la famille, les amis, le travail, les passions, les soucis, les envies, les événements…
Puis se dire « Si je ne change rien, si je reste dans cet état, à quoi ressemblera ma vie dans 1 mois ? ».
Et continuer : dans 1 an, 5 ans, 10 ans, 20 ans, 40 ans si l’on n’est pas déjà mort…

Ne vous inquiétez pas : cette exercice fout un coup au moral à la quasi-totalité de la population !

 

Après avoir fait cet exercice, objectivement, est-ce que vous trouvez que vous « Vivez »  réellement ? N’est-ce pas plutôt une forme de « survie » ?

Si vous avez répondu « oui » à cette dernière question, il est temps de reformuler :

« Je n’ai plus envie de survivre. »

Et c’est en cela que vous avez raison, sur le fond et la forme.

Nous, Humains, ne sommes pas venus ici pour « simplement » survivre. Nous sommes une âme aux commandes d’un véhicule « Tout Terrien », créé pour explorer et expérimenter le Monde.

Qu’avez-vous choisi d’explorer et d’expérimenter récemment ?

Si vous n’avez pas envie de vivre cette vie-ci, rien ne vous empêche d’en vivre une autre. Certains choisissent de passer dans une cyber-réalité, ou de se noyer dans la vie-télévisée d’autres gens.
Il reste l’option que je trouve personnellement la plus efficace : choisir consciemment de faire quelque chose qui nous rend heureux, même de manière temporaire, à la condition que l’on n’ait pas à le regretter ensuite.

Certains diront : « Je ne sais pas ce qui me rend heureux. »
C’est normal, quand on n’a plus pratiqué depuis longtemps !

Nous allons donc demander conseil à un expert, qui sait exactement ce qui vous rend heureux : l’enfant que vous étiez vers 3 ou 4 ans *.
L’idée est de vous demander : « Que ferait mon Enfant Intérieur dans cette situation (s’il avait le droit et les moyens) ? » et de ne pas juger la réponse donnée – vous ne remettez pas en cause votre expert en médecine générale, alors pourquoi votre expert en bonheur ? Vous venez d’admettre que vous n’y connaissiez plus rien !

Souvenez-vous que vous n’avez rien à perdre à essayer.

Vous allez peut-être faire un tour au parc, acheter une glace, enfiler un T-shirt rose à paillettes, sauter dans une flaque… c’est bien, vous savez sûrement faire marcher la machine à laver et Papa / Maman ne pourront pas vous engueuler !

Autorisez-vous à laisser cet enfant intérieur exprimer ses envies et ses besoins. Cet enfant a raison car il s’aime sûrement plus que vous vous aimez vous-même à ce moment précis. Et les personnes qui s’aiment véritablement prennent toujours les décisions les plus justes, aussi étranges soient-elles pour le commun des… autres gens.

 

Quoi qu’il arrive, souvenez-vous que vous pouvez toujours décider d’arrêter de vivre dans une heure, dans un jour, dans un an… 
Le plus important est de mettre à profit le temps qu’il vous reste, et de vous rappeler que vous avez le droit de changer d’avis.

 

* Avant l’âge de 7 ans, l’enfant est plus ouvert au monde. Vous pouvez prendre comme point d’accroche une photo de vous, enfant, où vous avez la quasi-certitude que vous ressentiez du bonheur, et imaginer que cet enfant est à côté de vous et va vous prendre par la main pour aller chercher le véritable plaisir.

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